Depuis sa création, la santé affective et physique est une préoccupation de tous les instants pour la SJMV jeunes. Le travail effectué par les évêques de France face aux abus nous mobilise toujours davantage. Un site internet est d’ailleurs à notre disposition afin de former nos cadres, éducateurs, animateurs, prêtres et séminaristes. Il est bon de rappeler ce qui est fait en amont de nos camps pour assurer cette sécurité :
– Tous les intervenants de nos camps sont déclarés à la SDJES (Service Départemental de la Jeunesse de l’Engagement et des Sports). Cette déclaration entraine une vérification systématique des casiers judiciaires et des interdictions auprès des mineurs. Nous sommes ainsi prévenus en cas de problème et pouvons exclure les personnes de leur participation aux séjours pour mineurs.
– Les prêtres ont désormais une carte appelée « celebret ». Ce document permet de connaître les interdictions potentielles des prêtres en renvoyant à un fichier national. Nous consultons ce document. Plus largement, les prêtres liés à la SJMV sont connus et nous savons par leur supérieur qu’ils sont aptes à participer à un camp.
– Pour les séminaristes nous sommes en lien avec les évêques et ils sont formés pour cette mission auprès des mineurs.
– Pour tous les encadrants, une information sur la conduite à tenir en cas de suspicion d’abus. Si cela s’avérait nécessaire un signalement pourrait être effectué auprès du procureur de la République.
Durant le séjour nous pouvons aussi rappeler les règles élémentaires de prudence :
– Les numéros d’urgence en cas de violences et de harcèlement sont affichés
– Un majeur ne s’isole pas seul avec un mineur y compris pour les temps spirituels
– La sécurité morale et physique est respectée notamment dans les moments d’intimité de chaque jeune